Après cette semaine idyllique en plein océan Pacifique, nous voici donc à Quito, capitale de l'Equateur !
Dans les Andes à environ 3 000 mètres d'altitude, Quito compte presque 1 500 000 habitants ! La ville est immense et s'étend sur 30 km. |
Virginie étant solidaire, elle est tombée malade elle aussi! Nous qui nous étonnions d'avoir été peu malades durant notre incroyable voyage... Nous voici donc de bon matin, la tête dans le pâté, au régime galletas et thé... Heu, oui, Carine ne voit plus rien maintenant... S'en suivra du riz blanc, du tiorfan et même de l'imodium ! Youpi. Après quelques jours dans cet état, nous étions vraiment crevées !! |
Notre premier repas à peu près normal sera au Mercado Central ! On prend des risques. Très fameux, et c'est même resté dans l'estomac ! Le centre colonial de Quito est superbe. Ca change de Guayaquil ! On ne s'y sent pas en danger, ça fait du bien. Sauf le soir évidemment. De toutes façons, les touristes sont avertis des endroits où ils peuvent se balader et à quelles heures... C'est bien organisé. |
Nous avons arpenté les jolies rues de la ville. La Basilica del Voto Nacional offre une vue imprenable de Quito. Il faut grimper et c'est plutôt sympa. Nous ne vous étalerons pas les nombreuses églises que compte la ville. Elles sont chargées de richesses. Ca en est même indécent quand on connait la pauvreté de la population. |
La Casa de Sucre est simplement splendide. C'était la maison de l'épouse de Sucre. Le Grand Maréchal d'Ayacucho, Antonio Jose de Sucre, n'y a habité que 18 mois. Il n'a vécu que 35 ans, mais a trouvé le temps de lutter avec succès aux côtés du libérateur Simón Bolívar. Ils ont libéré le Pérou, la Bolivie, l'Equateur, le Venezuela et la Colombie. Rien que ça. Forcément, il ne devait pas être beaucoup chez lui... |
La ville est par ailleurs le point de chute idéal pour partir à la découverte de quelques volcans, de lagunes, et pour prendre un des trains typiques du pays. C'est ce que nous avons fait. |
Ainsi, nous décidons d'aller acheter des billets pour monter dans un Autoferro, un bus monté sur rails !
Ca se révèle bien plus compliqué qu'on ne l'avait imaginé... Tous les trains au départ de Quito affichent complets jusque fin août. L'Office du tourisme nous donne un lien internet. Après quelques échanges d'emails infructueux, on décide de se rendre dans un comptoir qui distribue les billets. Surprise: il est à l'office du tourisme. La charmante (c'est une blague) dame d'hier avait certainement oublié de nous le dire. Nous re voilà à l'Office du tourisme, avec une demoiselle des plus aimables cette fois. Victoire, nous trouvons des billets pour l'Autoferro de Machachi à Boliche. Il ne restait que 5 places...
L'achat relève du casse-tête. L'office nous donne un reçu, qu'il faut présenter à la banque Pinchincha où nous réglons la somme due. La banque nous remet un nouveau reçu à présenter à l'office, qui nous en donne une copie avec l'heure du train ! C'est le laisser passer ! Wow ! Ci-contre, Clément, le lendemain, tout heureux d'avoir lui aussi son billet. Une chance. Carine l'a aidé à faire toutes les transactions pendant que Virginie draguait un nouvel ophtalmologue. |
Le jour J, après un bus de Quito à Machachi, et un pick-up qui nous a déposées à la gare, nous voilà devant l'autoferro. Trop cool ! On se pèle à Machachi. On ressort le bonnet, cette fois les cheveux de Carine dépassent bien. Quelle croissance! Clément choisit ce jour là pour tomber super malade et ne pourra pas profiter de la balade. Pauvre petit père... |
En nous promenant à Boliche, nous rencontrons une adorable famille équatorienne. Suzana et ses trois neveux: Kevin, Brian et Paulo. Nous profiterons ensemble des jolis sentiers et des lamas. Hop, petit tour en autoferro et nous rentrons dans nos pénates. |
Bon voyage !
Carine & Virginie, disfrutando Quito !
Quito en musique !