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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 22:03

Voilà déjà 5 mois que nous sommes en vadrouille... Nous n'avons pas fait le bilan depuis notre arrivée à La Paz, en Bolivie. C'est qu'il s'en est passé des choses. Nous venons même de terminer notre mission éco-volontaire.

 

  • Les routes:

Nous avons beaucoup roulé en Bolivie et au Pérou également. en bus, en pick-up. Les routes, on connait toujours on dirait. Les grands axes principaux sont généralement en bon état, avec du goudron et pas trop de trous. Sinon, vive la piste ou le hors-piste. En bus, c'est épuisant, en pick-up, c'est le pied.

  • Cumul des heures de bus:

Nous avons cumulé 67 heures et 30 minutes de bus entre les villes boliviennes et péruviennes, qui sont à rajouter aux 114 heures et 30 minutes de bus, soient 182 heures de bus au compteur depuis notre départ !

  • Cumul des heures de voiture:

Dans les 20 heures de route avec notre pick-up Ernesto, et 2 heures 30 de taxi. Soient 167 heures et 30 minutes de voiture depuis notre départ !

  • Cumul des heures d'avion:

On a cumulé les vols et les heures pour rejoindre Rio de Janeiro au Brésil depuis le Pérou: 4 vols et 12 heures d'avion, sans compter l'attente dans chaque aéroport... Le retour à Lima au Pérou s'est mieux passé avec 2 vols et 6 heures et demie dans le ciel. A rajouter aux 28 heures... Soient 46 heures et 30 minutes d'avion depuis notre départ.

  • Cumul des km:

 A rajouter aux 29 666 km... Dès notre arrivé à La Paz, on enchaîne 400 km pour rejoindre Uyuni, où nous réaliserons un parcours d'environ 900 km, puis 210 km pour aller à Potosi, puis 160 km pour rejoindre Sucre, encore 120 km pour Tarabuco, aïe boum 800 km pour retourner à La Paz, Un passage de frontière mythique avec 750 km pour aller à Puno, balade de 400 km pour aller à Cusco (on passe le Machu Picchu) et 400 km pour aller dans la jungle à Puerto Maldonado où nous avons posé nos sacs. De là, il nous aura fallu enchaîner 6 528 km pour aller passer des bons moments à Rio de Janeiro. Encore 284 km pour pousser la route à Ilha Grande. Et encore 3 860 km pour retourner au Pérou... Soit un total de 44 478 km depuis notre départ ! Ca commence à faire.

  • Passage de frontière:

Nous vous avons déjà raconté 7 passages de frontière. Il y en a eu 3 nouveaux depuis. Soient 10 passages de frontières.

S'ajoute l'horrible passage de frontière Bolivie-Pérou par la route

Et s'ajoute le cauchemar pour arriver au Brésil par avion. On vous racontera cela. Rien que 4 avions différents à prendre au lieu de 3. Personne qui vous aide. On a même failli dormir à l'aéroport. Mais bon, le principal, c'est qu'on s'en est sorties. Si possible, EVITEZ DE PRENDRE LA COMPAGNIE LAN !!!!!

Enfin s'ajoute notre retour au Pérou, par avion.

On commence à se poser des questions quant à la frontière Pérou-Equateur... 

  • Les rencontres:

De jolies rencontres

Bolivie:

Une pensée particulière pour Reynaldo de Potosí, qui nous a super gentiment accompagné dans notre démarche auprès des mineurs. Et une pensée aussi pour Saul, notre guide, avec grand partage de musique pour Carine.

Pérou:

Que serait une visite de Titicaca sans la rencontre et les conversations de Petr, Tchèque ?

Pour l'instant, du Pérou, on connaît surtout la jungle. On y vivait en communauté. Alors nous avons surtout une pensée pour chacun de nos compagnons d'aventure ! Et bien sûr pour TOUS les animaux rencontrés. Hermione, notre araignée, nous manque beaucoup ;-)

  • La nourriture:

En Bolivie, après le Chili, oups... Pas terrible. Le pays est très pauvre, le plus pauvre du continent. Par contre, au Pérou, c'est l'extase quand on peut aller au restaurant. Le "Ceviche" et le "Pisco Sour" que nous avons tant apprécié au Chili sont d'ailleurs originaires du Péou. L'originalité du pays: le cochon d'Inde, tout le monde en est friand ! Bon, dans la jungle par contre, c'est plus difficile. Beaucoup, beaucoup, beaucoup de riz, de pâtes, de purée (miam). Nous avons admiré la cuisinière, Reina, qui nourrissait tout ce petit monde. Elle nous a même fait un gâteau en forme de coeur quand on est parti. C'est pas trop mignon ça ?

  • La banque:

La CB de Virginie ne fonctionne quasi jamais. Pourtant, Carine et Virginie ont la même... Incompréhensible. Sinon, dans l'ensemble, on peut retirer, seuls les plafonds des distributeurs sont pénibles.

  • Les communications:

Pas d'internet en altitude en Bolivie. Sinon, en moyenne,le mot LENTEUR est approprié. Dans la jungle, on oublie toute communication bien sûr. Ou alors les signaux de fumée peut-être ? Au Brésil, à peine arrivées, on peut constater la différence. Un wifi "mieux qu'à Paris" ! Nous connaissions toutes les deux plutôt bien le Brésil, mais arriver ici après notre périple, c'est comme changer de continent !

  • L'altitude:

Nous avons passé 2 mois en haute altitude. Au Chili, en Bolivie, au Pérou. Entre 2500 mètres et 6000 mètres, contre 7 jours en Argentine au maximum à 4000 mètres. Ca s'est très bien passé. Incroyable, on n'en revient pas. On n'a jamais été aussi bien qu'à 5 425 mètres pour faire un strip-tease ! ;-) 

 

Maintenant, nous allons poursuivre notre route vers le Nord du Pérou. A bientôt pour les nouvelles.

Bonne route !

Carine & Virginie

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 21:22

Daniel, dit Gigo, participe à l'amélioration de la reproductivité des papillons à Taricaya.

DSC02931leger Pour nous, l'amitié avec les papillons naît dès le premier jour. Notre bungalow leur plait beaucoup ! Ici, même les papillons de nuit sont beaux. Il y a des papillons de toutes les couleurs et de toutes les tailles. 
Pour arriver à améliorer la reproductivité des papillons, Gigo en capture pas mal. Ainsi, nous avons construit des filets et des pièges à papillons. Voici par exemple Catherine, la représentante de Projects Abroad à Taricaya, en train d'installer un piège dans la jungle. Gigo choisit ceux qu'il lâche dans sa volière pour qu'ils se reproduisent. Pour les autres, de toutes façons, il mesure, identifie l'espèce, etc. Ce sont des activités calmes et intéressantes. DSC02978bisleger
DSC02867bisleger Une fois les petits oeufs éclos, les chenilles grandissent longtemps et vite ! C'est très amusant d'assister à leur mue. Voici une chenille qui semble avoir deux têtes... L'autre "carcasse" n'étant pas encore tombée. Les chenilles sont protégées dans des boîtes. On doit les laver chaque jour et changer leur nourriture (feuille de bananier qu'elles affectionnent particulièrement). Nous, on adore.
Tiens, quand on vous dit qu'elles deviennent grandes, en voilà une vraiment énooooorme. Aurait-elle abusé des feuilles de bananier ? Mission-eco-volontaire 0837leger 
Mission-eco-volontaire 0834leger Toutes ces demoiselles (bon, et ces messieurs) se cristallisent en cocon, longtemps, longtemps... Là, rien à faire... Attendre qu'elles éclosent en superbes papillons ! Sous forme de papillons, l'animal vit entre 1 jour et 6 mois selon l'espèce. Beaucoup plus court que leur vie de chenille ou de cocon.
Gigo conserve les papillons lorsqu'ils meurent. Cela lui donne aujourd'hui une jolie collection. Les ailes sont étonnement bien conservées, alors qu'elles sont constituées de minuscules écailles. A Iguazú, nous vous avions présenté ce joli papillon. Maintenant, on sait qu'il s'appelle un 88 (et non pas un Beatle Juice pour Carine). C'est beau non ? Mission-eco-volontaire 0832bisleger

Bon vent !

Carine & Virginie

Minute, papillon !


 
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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 03:02

Nous avons eu la chance de participer à l'étude annuelle des chauve-souris ! Les procédés et les manipulations rappellent ceux pour les études sur les oiseaux. Mais... La nuit !

P1130976leger Nous assistons alors Hugo, chercheur pour l'Université d'Aréquipa, Pérou. Nous avons préparé de grands filets pour pouvoir attraper les chauve-souris la nuit. Les mailles sont toutes douces et fixées à des bambous géants. On les a disposés dans la jungle, à des endroits et des hauteurs très variés. 
P1140117leger A la tombée de la nuit, on ouvre les filets ! Brrrr. Toutes les 30 minutes, on va vérifier si nous avons attrapé une mignonnette. Si oui, on la place dans un sac tout doux en attendant les manipulations. P1140122leger

Hop: pesée, mesures, graisse, ossification, reproductivité, espèce, coupe de poils, etc. La totale, en essayant de calmer ce petit animal fragile. Comme pour les oiseaux, un rapport annuel est établi. Hugo a eu la chance de découvrir de nouvelles espèces à Taricaya, alors, il est à fonds ! Passionnant. Merci Hugo.

Un soir, une petite s'est même introduite dans notre comedor (salle à manger). Comique ! Plus de visuels sur la vidéo.

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Bonne nuit...

Carine & Virginie

Ah ah ah ah ah ah ah ah ah Gnarf gnarf gnarf gnarf

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 15:06

Nous avons eu la chance de participer a l'étude annuelle sur les oiseaux peuplant Taricaya.

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Nous assistons alors Maria, chercheuse pour l'Université d'Aréquipa au Pérou. Nous avons installé des filets pour attraper des oiseaux. Au bord de la rivière, dans les sentiers, dans la jungle...  
Toutes les 30 minutes, on va voir les filets. Si un oiseau est attrapé, on le place dans un sac tout doux, en attendant les manipulations. DSC02763bisleger
P1130932bisleger Trop chou. Les oiseaux réagissent bien sûr différemment à la capture. Certains stressent, d'autres sont calmes... Il faut prendre grand soin d'eux jusqu'à leur libération. Savoir les calmer est un art.
P1130927leger Les manipulations commencent: pesée, mesures, vérification de la graisse, des plumes, reproductivité, etc. On saura tout ! On note toutes ces informations sur des fiches dédiées. Et à la fin de l'année, on établi un rapport pour le Pérou, région par région. Passionnant. Merci Maria. P1130962leger

Bon vent !

Carine & Virginie

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Etudions en musique 

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 18:39

Après avoir tenté de vous présenter quelque peu notre environnement, voici une des activités que l'on préfère: nourrir les animaux ! C'est le moyen idéal de les connaître et d'avoir un contact privilégié avec eux. On ne va pas tous vous les présenter, mais on fera de notre mieux pour vous donner une idée.

P1130787bisleger D'abord, il faut tout préparer. Voici Michelle à l'oeuvre. Il y a une fiche par animal, avec la quantité de nourriture, fruits, légumes, graines, oeufs, viandes, pour le matin et pour l'après-midi. On pèse, on coupe, on dispose. Un 5 étoiles ! Chaque animal a son bol.
C'est prêt ! Portons cette brouette à l'Animal Rescue Center !  P1130793leger

Il y a un tas de drôles d'oiseaux à régaler. Les toucans, les perroquets, les perruches... Tout ce petit monde s'exprime fortement ! Des fruits, quelques légumes et du maïs, vous ferez des heureux.

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Chiki, ce petit singe tellement adorable, est fan de papaye. Attention, il adore vous chercher des poux et faire de gros câlins. Difficile de le laisser là. Il a un regard si expressif qu'il en est troublant.

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Muqui, un night monkey particulièrement joueur. Il est craquant et un peu fou, il nous fait penser au chef dans Madagascar... Toujours un plaisir de le visiter. Il faut le voir trier ses bananes.

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P1130786leger Les chats sauvages portent bien leur nom. Un peu de viande et ils arrêtent de vous cracher dessus... ou pas. P1130818bisleger

 

P1140003leger Kali, le bébé que nous vous avons déjà présenté, est adorable. Elle a la "chance" de participer à la préparation des repas, haute perchée. Puis elle va faire des singeries dans sa cage. Ou des câlins tous doux. Ou encore jouer à la guitare. On craque sur sa petite tête, son comportement, ses expressions et ses petits cris.
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Les Jaguar sont sublimes et impressionnants. On les prendrait bien dans les bras, mais ça, c'est dans les rêves ! On adore entendre leurs rugissements depuis les bungalows la nuit. Une bonne dose de viande pour ces dames.

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P1140039leger Les capucins sont des singes relativement agressifs. On doit faire attention en pénétrant dans certaines cages: capucins, squirrel (ils peuvent vous faire des percing), spider en voie d'être relâchés, tous les fauves...

 

DSC02326leger Le tapir est un drôle d'animal. Nous nous occupons d'un couple. Il ont le cuir dur comme de la pierre, un nez proéminent, des petites oreilles cerclées de blanc, et sont très curieux. De vrais goinfres, des kilos d'herbes, de bananes, de mélanges de céréales... P1130794leger

 

Mission-eco-volontaire 0969leger Il y a plusieurs cages de spider monkeys. Certains sont en voie d'être relâchés. On doit les observer à tour de rôle et noter leur comportement, pour confirmer. Les plus petits devront encore progresser, quand on voit les câlins qu'ils nous font, il y a du boulot avant un retour à la vie sauvage. Ils sont adorables même si vous avez parfois droit à une grosse baffe et à des tirages de cheveux. Leur regard et leur attitude nous rappellent étrangement l'humain.  P1140034leger
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Voilà un petit extrait d'une partie de notre travail. Le problème, c'est que maintenant, on est capable d'imiter les sons que produit tout ce petit monde, et on aime ça. On préfère prévenir, si jamais quelqu'un nous voit... C'est normal.

Des câlins

Carine & Virginie

A la découverte des animaux trop miiiiiiiiiignons !

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 18:06

Après deux mois passés en haute altitude, nous avons radicalement changé d'environnement en arrivant dans la jungle péruvienne ! Nous voici dans la Réserve Taricaya, par l'intermédiaire de Projects Abroad Perú.

Nous allons aider le staff déjà sur place. Nourrir les animaux en soins, repérer les espèces d'oiseaux ou de chauve-souris pour des études annuelles, collecter des papillons pour développer leur reproduction, construire des nouvelles cages, dégager les sentiers à la machette, entretenir le projet de ferme écologique et aider une tribu à entretenir la sienne,... Bref, la banque et le marketing sont très très loins !

P1130978leger Voici notre bungalow. C'est notre nouvelle maison ! Nous y posons nos sacs pour un mois. Chaque bungalow peut héberger 4 personnes. Nous partageons notre quotidien avec Michelle, une canadienne.
P1130964bisleger Et avec beaucoup d'animaux ! A l'intérieur, la chasse est ouverte :-) Mais finalement, nous nous sommes très vite habituées, et même attachées (si, si) à nos nouveaux compagnons. A gauche, nous vous présentons Hermione, qui prend sa douche avec nous. DSC02770bisleger
P1140436leger Araignées de différentes sortes et formats, sauterelles géantes, cafards géants, fourmis à l'humeur très piquante, moustiques assoiffés... Vous comprendrez que nous avons tous dans la Réserve une moustiquaire. La classe, non ?
Notre nouvel outil principal, pour les déplacements dans la jungle ou pour le travail: la machette ! Avouons que cela nous change du métro et de l'iphone ! DSC03031bisleger
Mission-eco-volontaire 0711leger ici, on se met en quatre et en cage pour venir en aide à l'environnement et aux animaux. En bonne compagnie, la cage est agréable... Vous voyez là la cage de Kali, un adorable bébé singe qui attendrirait un coeur de pierre. Pour lui apprendre à vivre seule (et donc en cage dans un premier temps), on se met dans la cage avec elle à tour de rôle pour la rassurer. Oh ça va, oui, nous avons l'air fines :-)
Promenons-nous un peu. Pantalon, bottes de circonstance, machette, chapeau, de l'eau... Ok, on y va. Oups, notre eau est jaune. Eh oui, ici il n'y a que l'eau de la rivière à boire. Avis aux estomacs sensibles ! P1130735leger
P1130761leger Dans la jungle, il y a des sentiers, plus ou moins. Et des marais. La première fois que l'on doit en traverser un, on croit que c'est une plaisanterie. "Il doit forcément y avoir un autre chemin".
Mais non. Alors, quand il faut y aller, faut y aller. Mathias sort la machette et débrousaille. Oups, attention. P1130763leger

Bon, au final, ça devient carrément amusant (si, si). Les bottes ne servent plus à rien à part pour la boue des sentiers, si on ne les perd pas dans l'eau... Il y a beaucoup de marais. On en traverse un sans encombre. Puis un autre plus haut que les bottes. Puis un autre qui vous arrive à la taille... Puis un à la poitrine. Et puis... Parfois il faut nager. Au secours ! Ca fait bizarre tout de même, surtout quand on sait quels types de bestioles peuplent les marais. Adrénaline ? Quelqu'un est fan de serpents et de caïmans ?

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P1130729bisleger Chemin faisant, on peut sympathiser avec de chouettes grenouilles. A ne pas confondre avec les feuilles :-)
Il y a aussi des ponts construits pour éviter les marais. Impressionnants. On se croirait dans Indiana Jones ! On est fan fan fan. P1140091leger
Mission-eco-volontaire 0992leger Voici Antoine et Carine sur le plus grand pont: 45 mètres de haut et 90 mètres de long, pour atteindre une plate-forme haute perchée et admirer les oiseaux ! P1140098leger
P1130777leger Il y dans la Réserve un coin avec des hamacs. Voici le genre de compagnie qu'on y trouve, entre autres. C'est pas miiiiiiignon ça ?
Voici un des aras qui a grand plaisir à vous réveiller le matin. De vrais pirates ! On les adore. On a craqué aussi pour Pickie, une perruche véritablement très bavarde. Hola, Hello, agua, no puedo agora, corre, imitation des bisous et de la chouette,... Carine persiste à leur apprendre des mots français, enfin, à essayer, mais cela ne donne pas grand chose... Un jour peut-être ! Courte démonstration de Pickie dans la vidéo. Merci Maël. P1130778leger
P1140345bisleger Voici le trompette, un oiseau des plus... amusants dirons-nous. Il a un cri hallucinant, une démarche gauche et un sacré caractère. Et il adore notre bungalow.
Parfois, il faut mouiller la chemise pour entretenir son habitation. Heureusement, Antoine a refait nos escaliers effondrés (merci!), et Virginie a réparé le système de fermeture par contre-poids de notre porte. Mieux vaut qu'elle ferme. P1140146leger
DSC02523leger Autour de la Réserve, on peut trouver des arbres gigantesques. La preuve. Sébastien n'est pas si petit qu'il en a l'air à côté de ce mastodonte !
La nuit venue, les bruits changent. La chouette vient nous tenir compagnie, pousser des cris qui ressemblent à des aboiements et attaquer les garçons. Elle s'occupe. P1140056bisleger
P1140115bisleger Le soir, nous avons aussi le droit de nous détendre ! Ce n'est pas réservé aux chouettes. Chasse aux caïmans, déguisements, guitare, camps de fortune pour se rassembler autour du feu, squat des bungalows, ... On ne pourra pas vous citer tout les monde, mais nous passons des bons moments avec des personnes toutes différentes venues d'horizons variés. Les gars, envoyez-nous vos photos :-) DSC02881bisleger
DSC02882leger P1130911bisleger DSC02610leger
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En résumé, être ici, ça change la vie. Il faut vivre en communauté dans un espace réduit, à environ 40 personnes staff inclus. Travailler ensemble, partager, s'amuser. Le travail est physique. Pas d'internet, pas de téléphone, rien. De l'électricité entre 17h et 21h quand cela fonctionne. L'eau de la rivière terreuse pour se laver, quand on arrive à la pomper. L'eau de la rivière pour boire. Un tas d'insectes. Bizarrement, nous nous sommes habituées tout de suite. Quel plaisir d'être entourées par tous ces animaux exceptionnels et de vivre une expérience inoubliable !    

A très vite

Carine & Virginie

Présentation de notre nouvel environnement :-) 


 
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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 01:22

flag peru

On ne pouvait pas mieux faire que de commencer le Pérou par un article sur les deux lieux les plus mythiques du pays: le Lac Titicaca et le Machu Picchu ! Après un passage de frontière difficile, nous n'étions pas mécontentes de passer à autre chose !

P1130547bisleger Nous avons choisi de découvrir Titicaca via la ville de Puno au Pérou. Après avoir perdu beaucoup de temps pour arriver à passer la frontière depuis la Bolivie, nous avons choisi de ne naviguer qu'une journée, pour "rattraper" le temps perdu... Le lac est immense: 8 000 km2 ! Et d'un joli bleu. La visite commence par les îles flottantes des indiens Uros. 
En réalité, il n'y a plus d'indien Uro, le dernier s'étant éteint en 1959. Ce sont les indiens Aymara qui ont pris le relais. Les îles flottantes sont construites selon une tradition ancestrale, avec des roseaux, tout comme les maisons et les bateaux. Les indiens vivent du tourisme, de la pêche et de la chasse. Leurs maisons en roseaux sont résistantes et ne laissent pas passer la pluie. P1130521leger
P1130529bisleger Comme on peut le voir sur cette photo, les roseaux ont une extrémité blanche. Elle est comestible. Nous avons goûté, ça a un peu le goût et le consistance du manioc. 
Il y a énormément de touristes ici !! Nous avons joué le jeu et nous sommes habillées en costume traditionnel (par dessus nos vêtements)... P1130523bisleger
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Le voyage en bateau est assez long. Cela permet d'échanger ! Nous avons fait la rencontre de Petr, un "gentil ours des montagnes", Tchèque. C'est le premier touriste Tchèque que nous avons rencontré. Un grand fan de la haute altitude, et le frère de bonnet de Carine.

Petr, it was great to talk with you, and discover your passion for high altitude and high emotions ! 

Nous avons également visité l'île de Taquile. 7 km2 de cultures en terrasses, de moutons, et d'habitants en costumes traditionnels. Pour les hommes, c'est original: bonnet blanc et rouge pour les célibataires, bonnet rouge pour les mariés. Au moins, les choses sont claires ! Les indiens vivent en communauté et partagent récoltes et argents de façon équitable.

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Pour dire vrai, nous étions déçues du manque d'authenticité des indiens. La faute à l'afflux touristique, qui est tel que les rapports sont "préparés" et perdent toute spontanéité. Ce n'est pas du tout ce que nous recherchons lors de notre périple.

De Puno, nous avons pris un super bus (une nouveauté!) pour Cusco, une superbe ville coloniale à 3 500 mètres d'altitude. 

 
P1130605leger De là, nous avons décidé de partir pour un trek de 3 jours afin d'atteindre le Machu Picchu. Ce ne sera pas le traditionnel trek de l'inca, qui est booké jusque fin août et blindé de touristes ! Encore un coup de bol extraordinaire: nous ne seront que toutes les deux ! Le premier jour: VTT ! Après un col à 4 500 mètres, on a fait le plein de sensations dans les virages de montagnes et sur piste. Ca fait du bien après autant d'heures de bus !!!
Le deuxième jour: 6 heures de marche. Le paysage était une nouveauté pour nous: des montagnes toutes vertes. Ca faisait longtemps qu'on n'avait pas vu cela ! Nous avons même dormi à seulement 1 500 mètres d'altitude.  P1130622leger
P1130614leger Nous sommes passés par des chemins de terre et de rocailles. Nous avons traversé des ponts très mignons.
Et des ponts très originaux. Ici, notre guide, Carlos, a dû tirer à lui une nacelle, nous mettre dedans tous les 3, et la faire avancer avec les mains... Bon courage ! P1130618leger
P1130632leger Après des heures de marche, on pouvait apercevoir Wayna Picchu (la montagne toute pointue sur la photo) !
Ensuite, nous avons longé le chemin de fer. C'est la ligne de "Peru Rail". Il y a un grand nombre de trains qui amènent chaque jour des centaines de touristes jusqu'à Aguas Calientes, la ville au pied du Machu Picchu. C'est de là que partent tous les bus qui vous emmènent dans la cité Inca mythique... P1130649leger
P1130666leger Le dernier jour, nous avons choisi de partir à 4h30 du matin, à pieds, dans le noir, sous la pluie, avec notre pauvre petite lampe torche, à l'escalade des escaliers incas du Machu Picchu. Pourquoi ? Pour y arriver aux aurores, avant que les bus ne partent, remplis de touristes. Gagné ! Nous sommes arrivées très tôt, il y avait très peu de monde. La tête dans les nuages, nous avons découvert la cité mythique.
Fondée en 1410 par le neuvième inca (un inca est un empereur quechua), la cité, cachée dans les nuages, a pu échapper à la conquête espagnole.  P1130688leger
P1130698leger Elle est très impressionnante par sa structure et son ingéniosité. Tout est organisé autour du temple du Soleil, de l'eau, du Condor (à qui on offrait des sacrifices). 2000 personnes habitaient les lieux à l'époque. Il y a tout: des cultures en terrasses qui permettaient 2 à 3 récoltes par an (aujourd'hui, on est capable d'assumer 1 récolte annuelle), des temples, des maisons, un observatoire, un aqueduc,... !

La petite ville d'Aguas Calientes est au pied de cette montagne. Nous étions très heureuse de l'apercevoir sur le chemin du retour. Un espoir: "allez, on y est presque..." ! 

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P1130719leger Nous avons pris le joli train "Peru rail", puis un bus, pour rejoindre Cusco. On vous laisse imaginer qu'après tous ces exercices, nous étions bien heureuses de siroter une bière en terrasse, devant la magnifique Plaza de Armas !!!!!!

Bon vent !

Carine & Virginie, enjoying Titicaca

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Nos débuts péruviens en musique !                            

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14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 02:51

Depuis Potosí, nous avons pris un taxi pour Sucre. Tout ça pour 40 malheureux BV (soient 4€) !

P1130388leger A une heure et trente minutes de bus de là se trouve le village de Tarabuco, avec son marché haut en couleurs. On était bien serré dans le bus.
Tarabuco est principalement un marché de textiles. Comme partout, les femmes et les hommes portent les costumes traditionnels.                    P1130413leger
P1130423leger Nous y avons fait beaucoup d'emplettes ! Bonnet, tissus, gilets en Alpaga,... C'est tout doux et ça tient chaud.           
Courageusement, nous avons pris notre pire bus, celui de nuit pour La Paz... 14 heures de congélateur, serrés comme des sardines. L'horreur. Pas une minute de sommeil dans ces conditions. Beurk. Nous avons tout de même visité La Paz. C'est une immense cuvette remplie d'immeubles et entourée de montagnes, à 4 000 mètres d'altitude. P1130425bisleger
P1130445leger La curiosité de La Paz: les zèbres ! Ils sont là pour aider les piétons à traverser. Eh oui, les Boliviens sont des fous du volant. On a même vu un pauvre petit zèbre avoir un accident. Pourtant, on les repère de loin.
Carine a pu réaliser un de ses rêves: acheter un charango et des flûtes! Cela nous a permis de rencontrer Hiro, un Japonais exilé en Bolivie, musicien détenteur de 4 albums. C'est lui qui tenait le magasin d'instruments et a aidé avec grand soin Carine dans ses achats. Ou comment bien terminer un séjour en Bolivie ! P1130464leger
P1130465leger Il était temps pour nous de partir vers le Pérou, en bordure du Lac Titicaca. Un nom qui fait rêver ? Nous étions ravies: un bus en journée et seulement 4 heures 30 de trajet ! Youpi. Eh bien non !!! PERU = NO PASAR !
On s'est retrouvé face à une frontière fermée, pour cause de "grève"... Il y a des frontières et des routes bloquées... Des barrières et des barbelés barrent le passage. Des pauvres gens tentent de traverser tout de même... Quel bazar! Nous voilà obligées de retourner à La Paz... De nouveau là-bas, quelqu'un nous apprend qu'une autre frontière est ouverte pour l'instant, via Copacabana. Nous tentons donc notre chance via ce nouvel itinéraire.  Va pour 9 heures de trajet supplémentaires, dont une bonne partie de nuit et une traversée du Lac Titicaca en bateau...  P1130471leger
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La traversée en bateau était payante, et nous avions plus un sou en poche (tout liquidé le matin même en partant de La Paz), donc impossible de prendre le bateau pour passager. Avec l'accord du chauffeur, nous restons planquées dans le bus pour effectuer la traversée sur un autre bateau utilisé exclusivement pour les véhicules.

Enfin la frontière passée, le bus se fait stopper par des voleurs qui réclament l'argent des touristes pour laisser avancer le bus. Dites-moi, qui a des soles (monnaie péruvienne) en poches alors que nous venons juste de passer la frontière, hein ? Bref, avec une petite somme, le passage est libéré. On s'en sort super bien. Fatiguées, afamées et frigorifiées, nous voilà enfin à Puno! Bienvenido en Peru...

Bonne route !    

Carine & Virginie, enfin à Puno au Pérou !!!

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Les derniers événements en musique...    

           

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 00:27

Notre projet devient un article dans la Newsletter de "Projects Abroad" Argentina ! Ca fait plaisir !

Our article Argentina-2011.04.01 - Newsletter

Our article Argentina-2011.04.01 - Newsletter2 

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7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 16:14

picto-club-enfants 

Chers donateurs,

Nous pensions en avoir terminé avec l'utilisation de la collecte. Eh bien non ! Un don tardif nous a permis de venir encore en aide à autrui. Sauf que nous n'étions plus à Córdoba et n'avions donc plus le soutien de Román.

Nous avons décidé de venir en aide aux mineurs de Potosí en Bolivie. Ce n'était pas évident, mais on a réussi à s'organiser et à trouver de l'aide. Reynaldo, guide dans une agence qui permet de visiter la mine de Potosí, le Cerro Rico pour être exactes, a trouvé l'action super et nous a aidées. Voilà une expérience des plus originales et particulièrement enrichissante.

Un grand merci !

DSC02594leger De bon matin, nous voilà parties avec deux gardes du corps, Reynaldo et David, au marché des mineurs. Shopping pour los mineros: 20 packs individuels avec feuilles de coca + cigarettes + alcool à 96°C + allumettes + réhausseurs de goût, 10 packs individuels avec dynamite + mèche + détonateur + nitrate d'ammonium, 6 paires de gants de travail, biscuits, boissons, bonbons pour les enfants, poudre à jus de fruits,... Le tout pour 500 Bv, soit 50€. C'est une grande somme d'argent ici. 
Nos achats vont permettrent aux mineurs qui en bénéficieront de travailler 2 mois durant. Nous voilà en compagnie de la petite dame quechua qui nous a vendu toutes ces choses, incroyable pour une banquière et une chef de produit !! Il faut savoir que les touristes qui vont visiter la mine dépensent en général 10 à 20 Bv. C'était donc un grand moment pour elle aussi. DSC02596leger
DSC02603bisleger Nous avons commencé à distribuer notre collecte à l'entrée de la mine. Puis nous nous sommes enfoncées dans les entrailles de la mine, pour aller directement à la rencontre de los mineros au travail, leur distribuer nos dons. Voilà Reynaldo à l'oeuvre.
Une vie de merde, on vous le dit. Des conditions de travail affreuses. Los mineros travaillent de 8 à 14 heures par jour sans sortir de la mine. La mine est à 4 303 mètres d'altitude. L'air est donc rare. Imaginez à l'intérieur de la mine, sans air, avec en plus la tonne de poussière !!! Irrespirable ! On vous le dit. Certains mineurs poussent des wagons d'une tonne, qui souvent sortent des rails. Allez porter tout ça pour le remettre sur rails !! Pfffff.  DSC02604bisleger
DSC02614bisleger La mine est un vrai labyrinthe. Nous avons sillonné ses tunnels pendant plus de trois heures. Voilà quelques exemples du parcours du combattant. Ces hommes font cela tous les jours, sans protection, sans sécurité sociale, sans rien. Il faut descendre ou monter dans des trous fins et hyper profonds, sur des échelles très sommaires. Les concernant avec des chargements de 90 kg sur le dos. Epuisant.
Ou encore, se déplacer complètement courbé, accroupi, à quatre pattes, voire en rampant,... Avec le risque que tout s'écroule ou que des gaz mortels s'échappent. DSC02615bisleger
DSC02618bisleger Heureusement, le Dieu Tio est là ! ... C'est le Dieu que vénèrent les mineurs. Il faut faire don de feuilles de coca, de cigarettes (à placer fumante dans la bouche de Tio), et d'alcool. Et bien sûr, il faut partager. Ainsi, il est de tradition de s'assoir à côté de Tio pour fumer et boire. Nous avons renoncé à fumer tellement il était déjà difficile de respirer. Mais nous avons fait honneur à l'alcool à 96°C. Ohlala, les traditions !
DSC02622bisleger Voilà la tenue de vos volontaires préférées !  DSC02624bisleger

Cette expérience nous a permis de développer des relations avec les Boliviens, ce qui est beaucoup moins évident qu'en Argentine ou au Chili. Par ailleurs, elle nous a donné une meilleure compréhension de leur culture et de leur comportement. Et c'est un petit exploit pour nous d'avoir pu réaliser cela un peu "à l'arrache". L'humanitaire, ça se prépare. Les mineurs ont grand besoin de dons, nous sommes donc particulièrement heureuses de ce choix. Une dernière action personnelle très enrichissante !

Un grand merci !

Carine & Virginie

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Vie de merde & un peu d'aide en vidéo !

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